Blockchain et lutte contre la fraude documentaire : une réponse technologique aux enjeux juridiques de l’authenticité
Dans un contexte où les documents numériques circulent massivement, la fraude documentaire est devenue un risque systémique pour les entreprises. Faux justificatifs d’identité, IBAN falsifiés, relevés bancaires manipulés, attestations d’assurance contrefaites… Ces pratiques malveillantes mettent en péril la sécurité juridique des transactions et la confiance entre partenaires.
Face à cette menace, la blockchain s’impose comme une technologie de rupture. Grâce à son architecture décentralisée, immuable et transparente, elle permet de certifier l’authenticité des documents et de garantir leur intégrité dans le temps. Chaque document inscrit dans une blockchain est horodaté, cryptographié et rendu infalsifiable.
Dans un contexte banque et assurances, ces obligations sont d’autant plus importantes que la réglementation DORA impose une politique de sécurité de l’information garantissant notamment l’authenticité, l’intégrité et la confidentialité des données et documents des clients.

Applications concrètes
- Vérification de justificatifs d’identité dans les processus KYC (Know Your Customer).
- Certification d’IBAN dans les paiements interentreprises, lutte contre la fraude au « faux président »
- Certification d’attestations d’assurance (permettant de prouver qu’une attestation sur PDF est un original).
- Traçabilité des échanges contractuels dans les plateformes de services.
- Création de journaux de logs et de pistes d’audit inaltérables
La blockchain permet également de détecter les altérations invisibles : toute modification d’un document enregistré est immédiatement repérable, car elle rompt la chaîne de hachage. Elle offre ainsi une traçabilité complète, utile en cas de litige ou d’audit.

Le module Certification de Tediji permet aux créateurs, auteurs et juristes de facilement déposer manuellement les œuvres qu’ils souhaitent protéger, à un tarif sans comparaison avec la concurrence.
Mais Tediji et ses APIs permettent aussi d’automatiser ces procédures de certifications en horodatant de manière systématiques toutes les productions issues des outils des entreprises. Pourquoi n’horodater que les planches finales de vos modèles et design ou la dernière version de votre demande brevet, quand nous pouvons horodater pour le même prix l’ensemble des projets et drafts que vous avez créé pendant des mois à chaque fois que vous cliquez sur le bouton sauvegarder dans vos outils ? Le créateur n’a aucune action à mener, mais par contre la couverture juridique est bien plus complète.

Plus de confiance de la part de vos clients et partenaires
Utiliser une solution de certification documentaire est aussi un argument commercial. A l’heure où les hacks et usurpations d’identité sont nombreux, vos prospects préféreront choisir une banque ou une assurance dont l’origine et l’authenticité de l’ensemble de la documentation émise peut être vérifiée, à une institution qui potentiellement peut être la cible de stratégie d’hameçonnage par des cyber criminels.
Un outil probatoire puissant
En combinant blockchain et signature électronique qualifiée (conforme au règlement eIDAS), les entreprises peuvent produire des documents à valeur juridique renforcée, opposables devant les tribunaux. Cette approche réduit les risques de falsification, d’usurpation d’identité et de fraude aux documents.
Vers une conformité proactive
Dans un environnement réglementaire de plus en plus exigeant (DORA, RGPD, LCB-FT, eIDAS), la blockchain permet aux juristes d’adopter une posture proactive : sécuriser les flux documentaires, anticiper les risques et renforcer la conformité des processus internes.